Interdiction de la puff ou de la vente des cigarettes électroniques jetables : pour des questions écologiques évidentes, on aurait pu dire adieu à la puff, comme à tous les produits dotés d’une batterie au lithium inamovible d’ailleurs, d’ici à la fin 2026.
Toutefois, la voilà sur le point de devenir “persona non grata” en France dès la rentrée 2024 avec une proposition de loi récente.
Mais pourquoi cette soudaine interdiction ?
Sommaire
Partout, autour de vous, on ne cesse de parler des méfaits de la puff…, des risques associés, des dangers pour nos ados qui se mettent à fumer… Certains voient même cette cigarette électronique à usage unique comme le diable en personne !
Mais, au-delà de tous ces grands titres, est-ce bien tout ?
N’oublie-t-on pas de vous parler de certains points importants, comme ses effets positifs sur les anciens fumeurs et des conséquences négatives possibles de son interdiction ?
Connaissez-vous l’association SOVAPE ?
Cette association Loi 1901 créée en 2016 est pleinement engagée dans la lutte contre le tabagisme et se focalise d’ailleurs sur la promotion de la réduction de ses risques “en axant particulièrement son regard et ses actions sur le vapotage”.
Elle s’est récemment penchée sur les « effets imprévus de l’interdiction des puffs ».
En effet, dans une publication récente, SOVAPE aborde certains aspects cruciaux de l’interdiction de la puff auxquels peu de gens ont prêté attention.
Nous allons vous donner, ici, un petit aperçu de cette publication mais, pour une compréhension plus approfondie, nous vous encourageons vivement à jeter un oeil à la publication complète sur leur site en suivant ce lien : https://www.sovape.fr/les-effets-imprevus-de-linterdiction-des-puffs/
Réduction non-négligeable des risques et méfaits du tabac
Saviez-vous que près de 15 millions de français fument ?
Et si nous vous disions que le tabagisme est la première cause de décès prématuré avec près de 75 000 décès en France chaque année ?
Et oui, rappelons que le tabagisme est responsable de maladies graves comme le cancer et de problèmes cardio-vasculaires et pulmonaires.
Arrêter de fumer limite donc les risques d’être atteint de ces maladies.
Beaucoup se tournent vers la vape pour dire adieu à la cigarette puis arrêtent même de vaper par la suite. SOVAPE nous indique que, selon une enquête de Santé Publique France (SPF), ce n’est pas moins de la moitié des vapoteurs qui ont ainsi complètement stoppé complètement le tabac !
Intéressant, non ?
Comme évoqué dans notre article “Tabac vs E-liquides : tout ce que vous devez savoir”, c’est la combustion du tabac et de tous ses additifs qui pose problème.
SOVAPE nous rappelle également que :
“Sur les 7000 composés de la fumée de cigarette, plus de 6900 sont totalement absents de l’aérosol de vapotage.”
SOVAPE
Le vapotage réduit ainsi les risques d’au moins 95 % ! Et ce chiffre n’est pas fantaisiste puisqu’il nous vient d’une évaluation scientifique de l’Office for Health Improvement and Disparities (OHID) !
Même les fumeurs de tabac qui vapotent en même temps limitent les risques en réduisant leur consommation de cigarettes.
Dans un souci de santé publique, SOVAPE suggère d’ailleurs d’encourager les double-usagers à passer totalement à la vape.
Bien sûr, elle rappelle que le vapotage n’est pas sans risque mais il réduit tout de même les risques de maladies, tout comme, d’ailleurs, les substituts nicotiniques qui, quant à eux, provoquent toutefois des effets secondaires.
Meilleur soutien pour mettre fin à la cigarette
SOVAPE cite la revue clinique de Cochrane, connue pour sa rigueur scientifique, qui a passé au crible l’efficacité du vapotage pour arrêter de fumer. Les mises à jour, très récentes, pointent vers une efficacité 1,59 fois supérieure du vapotage avec nicotine par rapport aux substituts classiques (gommes et patchs).
Dans une comparaison plus large de ces moyens en 2023, le vapotage avec nicotine se démarque dans les études cliniques, légèrement devant le Champix (Varénicline) et la Cytisine (Tabex). Cependant, en France, ces deux médicaments ne sont pas disponibles, laissant le vapotage comme l’option la plus efficace pour les fumeurs cherchant à arrêter de fumer, avec les substituts nicotiniques en tant qu’alternative moins puissante.
Les études cliniques et leurs chiffres confirment que le vapotage est donc l’allié idéal pour arrêter de fumer. SOVAPE nous informe d’ailleurs que le baromètre 2022 de Santé publique France indique que 4,4% des Français ont réussi à arrêter le tabac grâce à la vape, et même que, près de la moitié ont aussi arrêté la vape !
En 2017, ce même baromètre indiquait que 870 000 anciens fumeurs attribuaient leur nouvelle vie sans fumée à la vape. C’était la nouvelle manière d’arrêter de fumer.
Même l’INSERM avait noté que la vape était le partenaire idéal pour réduire le tabagisme.
En Angleterre, l’Office for Health Improvment and Disparities estime que l’aide de la vape pour arrêter le tabac entraîne entre 55 et 78% de réussite.
De même, l’Eurobaromètre 2021 de la Commission européenne, montre que 30% des Européens qui ont tenté la vape ont réussi à dire adieu au tabac, tandis que 27% ont réduit leur consommation.
Un beau carton, non ?
Le succès de la puff chez les fumeurs à faibles revenus
Le coût de ces petites cigarettes électroniques jetables est assez abordable, mais pour un budget serré, cela peut représenter une somme considérable. En l’absence d’études françaises sur les utilisateurs de puffs, SOVAPE s’appuie sur une analyse britannique qui suggère que les puffs sont surtout utilisées, entre autres, par des personnes à faible revenu, de jeunes adultes…
L’interdiction de la puff en Grande-Bretagne soulève des préoccupations quant à son impact. Cela pourrait décourager le vapotage chez les jeunes mais également impacter les actuels fumeurs ou ceux qui ont arrêté grâce à la puff.
Les puffs sont attrayantes pour les personnes à faible revenu en raison de leur coût initial abordable, évitant ainsi l’investissement plus important requis pour une cigarette électronique rechargeable.
A long terme, l’utilisation de puffs revient plus cher que les produits de vape rechargeables. Des mesures compensatoires, telles qu’une baisse de la TVA sur les produits de vape rechargeables, pourraient faciliter l’accès à des options ayant moins d’impact sur l’environnement et les finances des fumeurs à faible revenu.
En cas d’interdiction de la puff, SOVAPE estime que des milliers de personnes vont retourner à la cigarette. Pour atténuer ces effets, elle pense que d’autres mesures compensatoires, comme un programme de distribution de kits de vape par exemple, pourraient également être envisagées.
En ce qui concerne les adolescents, en l’absence de données scientifiques spécifiques sur les puffs, des études montrent toutefois que l’expérimentation du vapotage, a priori souvent occasionnelle et sans nicotine, réduit le risque de devenir fumeur.
SOVAPE suggère que les interdictions actuelles de vente aux mineurs devraient être renforcées, les données épidémiologiques suggérant, quant à elles, que l’expérimentation du vapotage pourrait jouer un rôle de diversion contre le tabagisme chez les jeunes.
Enfin, les données en population réelle remettent en question la théorie de la passerelle, soutenant que le vapotage conduit au tabagisme chez les jeunes. Des analyses montrent des défauts majeurs dans ces études, remettant en cause leur validité pour l’ensemble de la population adolescente.
Nicotine cigarette vs puff
Une cigarette contient généralement entre 8 et 20 mg de nicotine, mais la quantité réellement ingérée par un fumeur varie en fonction de la manière dont il fume.
Pour les vapoteurs, la quantité de nicotine absorbée dépend non seulement du type de leur cigarette électronique mais aussi de la concentration de nicotine dans l’e-liquide et de la bouffée inhalée.
Cependant, si l’on considère le risque de dépendance à la nicotine, il est important de tenir compte de la vitesse d’absorption de la nicotine dans le sang, qui est différente entre le vapotage et la combustion du tabac.
Or, si la nicotine a un rôle important dans l’addiction au tabac, il ne faut pas oublier les autres substances présentes dans la fumée de tabac qui contribuent à cette forte dépendance.
SOVAPE souligne d’ailleurs que la nicotine a un niveau de dépendance similaire à celui de la caféine et que les substituts nicotiniques n’ont pas conduit leurs utilisateurs à une forte dépendance.
Certaines études mettent en perspective le rôle de la nicotine dans la dépendance au tabac et suggèrent même que la nicotine pure pourrait être une solution alternative. D’autres études sur des vapoteurs ex-fumeurs montrent une réduction de leur dépendance à la nicotine au fil du temps.
Concernant les adolescents, les données montrent un ratio beaucoup plus faible entre l’expérimentation du vapotage et l’entrée dans un usage régulier par rapport à la cigarette, ce qui suggère un risque plus faible de dépendance avec les produits de vapotage.
Alors, faut-il empêcher l’accès aux produits nicotinés à risque réduit, avec l’interdiction de la puff, pour protéger la santé publique et les ventes de cigarettes ?
Désinformation des Français
Depuis 2019, SOVAPE s’appuie sur les résultats d’une enquête annuelle pour évaluer la perception des risques associés au vapotage et à la nicotine en France. Elle peut ainsi souligner la désinformation des Français qui ont une vision erronée des risques entre la vape et la cigarette, ainsi que des idées fausses sur les risques de cancer que pourrait provoquer la nicotine.
Des initiatives positives mises en place entre 2015 et 2018, telles que des campagnes de sensibilisation pendant le Mois Sans Tabac et des partenariats avec des organisations de santé, ont conduit à une baisse significative du tabagisme en France. Mais, en 2019, la Direction Générale de la Santé (DGS) a abandonné ces efforts, entraînant un maintien du taux de tabagisme à un niveau relativement stable.
SOVAPE nous parle également de la Nouvelle-Zélande, où une stratégie de réduction des risques basée sur le vapotage a conduit à une forte diminution du tabagisme, en particulier chez les groupes sociaux défavorisés. Les campagnes visant à promouvoir l’arrêt du tabagisme grâce au vapotage ont été efficaces, comme le souligne la Première Ministre Jacinda ARDERN, qui met en avant l’importance de cette alternative pour aider les fumeurs à arrêter.
Et si la France se mobilisait ainsi en informant mieux le public sur les avantages du vapotage par rapport au tabagisme ?
Interdiction de la puff et légalisation de la cigarette ?
Pour SOVAPE, à part pour les questions écologiques évidentes, l’interdiction de la puff en France serait attribuée en grande partie à l’inefficacité des autorités à faire respecter l’interdiction de vente aux mineurs.
Elle fait part de ses craintes quant à l’impact de cette interdiction sur la perception publique, suggérant qu’elle pourrait induire en erreur les fumeurs en leur laissant croire que vapoter est plus nocif que fumer, étant donné que les cigarettes ne sont pas visées par une telle interdiction.
Elle critique également le traitement “sensationnaliste” du sujet dans les médias et pointe du doigt l’absence de mesures similaires pour les cigarettes, bien que celles-ci soient nettement plus dangereuses.
Enfin, elle exprime des regrets quant à la fin du dialogue entre les autorités et les parties prenantes, notamment avec l’arrêt du groupe de travail sur le vapotage en 2019.
Le recyclage
En tout état de cause, et comme SOVAPE le souligne, il est essentiel de sensibiliser les consommateurs au recyclage des puffs tout comme des batteries au lithium.
Malgré la présence de boîtes de collecte dans certains points de vente, le manque de visibilité et d’informations adéquates contribue à une gestion inefficace de ces déchets.
De plus, l’interdiction de publicité sur le vapotage complique la diffusion d’informations pertinentes, tandis que la désinformation sur le recyclage des batteries au lithium peut entraîner des pratiques dangereuses comme de les jeter dans n’importe quelle poubelle.
Une meilleure sensibilisation est nécessaire pour éviter les risques, qu’ils soient physiques ou environnementaux.
Alors… que faire ?
Comme vous avez pu le lire ici et comme vous pourrez le lire plus en détail dans la publication de SOVAPE, on ne vous dit pas tout sur l’interdiction de la puff…
Il est évident que l’information sur l’interdiction des puffs n’est pas toujours complète. Que ce soit sur la réglementation en vigueur, les résultats des études, ou les risques potentiels de retour au tabagisme, il reste beaucoup à dire.
Mais, vous l’aurez compris, il existe des solutions à explorer pour éviter un tel retour en arrière, telles que des mesures compensatoires comme une réduction de la TVA sur certains produits ou encore la distribution de kits de vapotage, comme récemment en Angleterre.
Toutefois, la question de l’interdiction des puffs dès la rentrée 2024 ou de ces mesures compensatoires n’a pas encore été tranchée.
Nous vous suggérons vivement d’opter dès maintenant pour une vapoteuse rechargeable de petite taille avant que la puff ne soit interdite en France. Cette transition sera bénéfique à la fois pour votre porte-monnaie et pour l’environnement !
FRANCE CLOPE vous propose une solution pratique et économique pour passer le cap en douceur, notre Kit Eco Nano Vaporesso, notre Vaporesso XROS 3 mini ou encore notre Kit Vape Pen V2 Smok.
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Alors, n’hésitez pas à aller y faire un petit tour et à nous laisser un petit commentaire si cet article vous a plu.
En attendant, bon vapotage à tous !